« N’allume pas », avez-vous dit dès le seuil de l’immeuble franchi. J’ai retenu la porte pour qu’elle ne claque pas. Votre main a saisi mon bras, m’empêchant de m’engager vers les escaliers. Dans le noir et le silence du couloir d’entrée de l’immeuble, je peux enfin glisser mon visage dans votre cou et retrouver votre odeur. Contraste avec votre distance d’il y a quelques minutes, contraste qui m’inonde le bas-ventre. (…)
« Cambre-toi. Encore. » Mes mains cramponnées aux boites aux lettres, ma ceinture défaite, mon jean descendu à mi-cuisses, je fais de mon mieux pour vous présenter mon cul. Dans le silence parfois troublé par les voix des passants sur le trottoir, j’entends que vous déboutonnez votre pantalon. Votre queue s’enfonce au fond de ma gorge, elle m’étouffe, me fait pleurer. Votre main sur ma nuque m’oblige à m’agenouiller… J’aime sentir votre fermeté. Je me dis que si j’entends pianoter le code de l’immeuble, je n’aurais que quelques secondes pour me relever et me rhabiller. (…)
Je suis à 4 pattes, à moitié nue, le cul tendu vers la porte de l’immeuble, une de vos mains sur ma bouche pour que mes cris ne parviennent pas jusqu’aux voisins, l’autre me fouillant. Qu’est-ce que mon cul vous a fait pour que vous aimiez tant le visiter ? Un rayon de lumière sur le sol me fait comprendre, tout d’un coup, que la porte de l’immeuble ne s’est pas fermée tout à l’heure, qu’elle est juste poussée. (…)
Depuis, lorsque je passe au 1er étage, je repense à votre sperme coulant dans ma bouche et dans mon cou ; lorsque je prends mon courrier, j’ai envie de vous offrir mon cul.